Il y a une voie douce et tendre,
Celle de l’art.
Pour entendre la poésie partout et en tout lieu,
Tous nous avons cette capacité de nous mettre en unité.
Loin de la séparation,
Loin du foisonnement de la tête et de ses croyances,
Nous avons cette capacité d’ouvrir la fenêtre quand
Le chant de l’oiseau nous surprend.
Nous avons tous les possibles à cueillir et
Les fleurs à observer.
Nous avons ce changement de regard qui dit l’ouverture
De la nécessité de voir que la dualité et tous les jugements nous placent en porte à faux.
Pour entendre, dans le chant de Pessoa,
Vous pouvez ressentir l’homme qui n’était personne.
(oui Pessoa signifie personne)
Absence de celui qui croit être et demeure étranger au monde quand il croit être.
Au fil des petits morts du quotidien,
Ce fil ténu et tendre,
Il y a cette voie royale de la poésie,
De notre être au monde,
Présent à ce qui Est.
Cette présence, enfin, silencieuse.
Ce retournement.
Un instant de poésie
17 février 2020